© DR / Labo 148 / France 3 Hauts de France / Fablab Channel

 

Théo Yossa, jeune créatif, s’interroge sur l’influence des racines africaines quand on habite à Roubaix. Au gré de rencontres avec 6 créateurs roubaisiens issus de la diaspora africaine et du monde culturel local, il écrit un slam, qui sera le point d’orgue de cette série

Roubaix est une ville de métissages qui compte pas moins de cent langues parlées. Théo de mère française et de père camerounais, il aimerait écrire sur l’influence de cet héritage culturel multiple. Ecrire “avec et pour les autres”. Il part à la rencontre des personnages emblématiques de la diaspora africaine et du monde culturel local : producteur musical, “sapeur”, danseuse, rappeuse, etc.

“ON NOUS APPREND A TRAVAILLER POUR QUELQU’UN MAIS PAS A CRÉER NOTRE PROPRE RICHESSE »

La nuit tombe sur Roubaix et Théo débarque à la Casa Vintage pour mettre une pincée de style dans son projet de clip. Dans la friperie la plus tendance de Roubaix, c’est freestyle collectif : chacun y va de sa punchline sans trop se prendre au sérieux. Théo ajoute sa touche pour lancer la conversation avec Joël, propriétaire des lieux. Né au Gabon où sa mère vendait du wax, Joël est d’origine togolaise et béninoise. A travers l’héritage culturel transmis par ses parents, il affirme avoir appris la détermination et la débrouillardise. Cette culture africaine impacte encore aujourd’hui sa manière de voir les choses. Influencé par des figures panafricaines comme Thomas Sankara, qui jouent un rôle central dans ses inspirations et guident son imaginaire créatif. Toujours élégant, Joël explique avoir écumé depuis tout petit les friperies pour y chiner des vêtements “hors du commun”. D’abord par nécessité, faute de moyens, puis pour le plaisir du style. A tout juste 21 ans, Joël est désormais membre du collectif Antifashion et a fait de la mode un métier engagé, où les invendus servent de matière première à des créations textiles. En sortant de la vitrine aux notes streetwear, Théo fait le bilan. À la lumière de celles des personnages dont il vient de croiser la route, il esquisse une définition de son “Africanité”… assurément roubaisienne.

Des racines et des rêves : Joël (6/6)

 

Une série documentaire de 6×10′ et son clip, co-écrite par Flora Beillouin, Quentin Obarowski, les membres du @labo148 et Julien Pitinome, réalisée par Quentin Obarowski, et signée « Les Haut-Parleurs ».

Une coproduction France 3 Hauts de France et de Fablachannel avec la participation de  Pictanovo et du CNC .

Un projet collaboratif avec le Labo148 de la Condition Publique et l’ ESJ Lille.

Dans le cadre de la @SaisonAfrica2020 avec l’Institut Français.

Retrouvez  l’ensemble de la série sur le site de France 3 Hauts de France  – CLIQUEZ ICI 

A diffuser sans modération !