© DR / Labo 148 / France 3 Hauts de France / Fablab Channel

 

Théo Yossa, jeune créatif, s’interroge sur l’influence des racines africaines quand on habite à Roubaix. Au gré de rencontres avec 6 créateurs roubaisiens issus de la diaspora africaine et du monde culturel local, il écrit un slam, qui sera le point d’orgue de cette série

Roubaix est une ville de métissages qui compte pas moins de cent langues parlées. Théo de mère française et de père camerounais, il aimerait écrire sur l’influence de cet héritage culturel multiple. Ecrire “avec et pour les autres”. Il part à la rencontre des personnages emblématiques de la diaspora africaine et du monde culturel local : producteur musical, “sapeur”, danseuse, rappeuse, etc.

 « NE PAS LAISSER L’AUTRE ÉCRIRE L’HISTOIRE A TA PLACE »

Direction Lille, quartier populaire de Wazemmes, où se trouve le studio de danse de Wawa l’asso. Wawa l’asso, c’est “bien plus que de la danse”, assure Jeannine, sa fondatrice. Énergie débordante, cheveux naturels portés en locks, cette chorégraphe originaire du Cameroun est une figure incontournable de la vie culturelle africaine dans la métropole lilloise. Entre deux cours pleins à craquer, elle initie Théo à quelques pas de danse en vue de son clip et lui confie son histoire. Née à Paris, elle a vécu dix ans au Cameroun avant de s’installer, à l’adolescence, dans un village de l’Oise avec sa famille, persuadée au début qu’elle n’est là que pour les vacances. Jeannine prend conscience de son africanité au collège “où il n’y avait que deux noirs”. Au Lycée, la découverte du rap et de la danse sur des percussions congolaises la poussent à s’interroger plus avant sur son identité culturelle. Elle décide alors de poursuivre des études de médiation culturelle où elle forge son engagement. Son désir affirmé que la diaspora africaine prenne le contrôle de la narration de son histoire interroge Théo à son tour : a-t-il sous-estimé le poids de l’histoire coloniale ?

Des racines et des rêves : Jeannine (4/6)

 

Une série documentaire de 6×10′ et son clip, co-écrite par Flora Beillouin, Quentin Obarowski, les membres du @labo148 et Julien Pitinome, réalisée par Quentin Obarowski, et signée « Les Haut-Parleurs ».

Une coproduction France 3 Hauts de France et de Fablachannel avec la participation de  Pictanovo et du CNC .

Un projet collaboratif avec le Labo148 de la Condition Publique et l’ ESJ Lille.

Dans le cadre de la @SaisonAfrica2020 avec l’Institut Français.

Retrouvez  l’ensemble de la série sur le site de France 3 Hauts de France  – CLIQUEZ ICI 

A diffuser sans modération !