“Et je me suis demandée : pourquoi je ne sais rien des scènes africaines (…), pourquoi je n’ai que des références masculines dans la tête ?”

Lorsqu’elle quitte Brest, son bout de terre natale, Julie Crenn ne connaît rien au monde de l’art et y est introduite par un professeur d’histoire de l’art américain. Des couloirs de l’Université de Rennes à ceux de Bordeaux, son regard évolue. Julie Crenn réalise que les études d’art et le monde artistique en général sont très eurocentrés, et dominés par des références masculines.

Où sont les femmes ? Où sont les personnes racisées, les personnes queer, trans, les personnes grosses, les personnes invalides ? De son mémoire sur Frida Kahlo à sa professionnalisation en tant qu’historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante, Julie Crenn nous raconte dans cette interview, son parcours de transfuge, évoque la place du genre dans son quotidien et nous confie ses aspirations pour rendre le monde de l’art contemporain plus accessible et plus inclusif.

Cette interview s’inscrit dans la saison “Des futurs désirables”, une exposition du Labo 148 sur le genre et l’espace public.

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